Euh... j'ai lu en diagonale mais... un cheval n'est pas un "gros bébé"...
Pour tout le reste de ta tirade, je te comprends très bien. Mais patience (même si c'est dur).
Je trouve bien cependant de se poser la question de la pension avant d'envisager l'achat, pour moi ça montre que tu as la tête sur les épaules (même si tu trépignes).
Mais oui, attention à l'idéalisation, créer une relation avec un cheval, surtout si tu as des attentes si marquées (faire du dressage, créer une relation de qualité, etc), ça ne se fait pas en un jour et ce n'est pas gagné d'avance.
Et dans la relation avec un cheval, ce sera à toi de t'adapter.
Certes au bout d'un moment tu le connais, mais soit tu fais avec (il aura forcément des inconvénients), soit tu le revends, puis celui d'après puis encore après, etc, parceque tu n'accepteras pas de ne pas avoir à tes côtés le cheval de tes rêves.
Pour résumer, la vie de propriétaire c'est aussi :
- devoir se taper des bornes si ton cheval n'est pas chez toi
- profiter des joies de l'hiver comme casser la glace tous les matins
- faire les box
- passer 1 heure et demie à brosser un tas de boue et s'apercevoir qu'on n'a plus le temps de monter
- gérer les soucis vétérinaires qui ne sont pas toujours agréables (incluant parfois des veilles de nuit sur plusieurs jours)
- vérifier les clôtures
- mettre son cheval en pension veut dire accepter de laisser quelqu'un d'autre s'en occuper, et il faut faire confiance à cette personne
- ...
Ne te laisse pas berner par l'image du beau cheval avec qui on s'entend trop bien c'est génial, il y a aussi les prises de tête, les séances pourries où personne n'est dedans, parfois (oui, j'avoue) la flemme de se mettre au boulot, les week-end avec les potes qu'on rate parcequ'on a un cheval à bosser ou à soigner, la soirée du vendredi soir oubliée car la carrière de la pension n'est libre que de 9 à 10 et il faut avoir les idées claires...
Beaucoup de contraintes, certes compensées par quelques moments de bonheur, mais de sacrées contraintes... pas forcément faciles à assumer à 20 ans. Bref, être propriétaire, ce n'est pas que du bonheur, essaye pendant un certain temps en dp pour te faire une vraie idée (je me répète), quitte à ce que tes parents t'aident financièrement (ou en bossant le week-end : une bonne grosse journée de boulot = 1 mois de dp).
:w00t: Voilà, une belle idée de la relation cheval/proprio (et encore, quand t'en as qu'un, ça doit être vachement plus simple, moi je rajoute le fait de tirer à pile ou face pour savoir qui je vais bosser...).
Et dans la phrase
Bref, être propriétaire, ce n'est pas que du bonheur
je dirais juste que si, c'est que du bonheur quand on intègre toutes ces galères dans la relation. A part l'inquiétude induite, les nuits de veille dans la stabu en cas de colique par exemple me sont un petit bonheur. C'est les seuls moments où je prends le temps de dormir là bas, forcément...