Vendredi :je monte à nouveau Farao et je dois prendre des éperons. Je mets les miens, des petits à bouts ronds. On commence par une très longue détente au pas, puis toujours au pas chacun doit s’efforcer de rassembler son cheval. A chaque séance il me faut beaucoup de temps pour y arriver. Le temps que je trouve une bonne assiette, une bonne impulsion, les bons boutons… mon cheval est en place en principe après une demi heure !
Cette fois là c’est identique. On fait ensuite pour la première fois depuis le début de l’année, un travail non plus en reprise les uns derrière les autres mais individuellement au trot. J’aime mieux, Farao est plus à l’écoute de mes aides et est beaucoup plus motivé. Il a un bon trot régulier et confortable.
Puis changement de programme, ma prof annonce que cette fois on va passer directement au travail au galop, sans faire plus d’exercice au trot. Et là je sait pas pourquoi, j’ai commencer à appréhender, à devenir toute tendue. Je n’avais jamais galoper avec Farao, mais quand même, je ne suis plus une débutante. Des galops j’en ai fait plein ! :grmbl: Impossible de me raisonner, impossible de me détendre. Donc forcément, quand mon tour arrive, ça ne va pas du tout. Le départ se fait sans problème avec ce vieux routinier, je me mets sur un cercle. Le galop est pas aussi confortable que son trot, lol ! Je suis super tendue, je rebondis comme c’est pas possible, en plus avec les éperons, je m’appuie trop sur mes étriers pour faire attention à ne pas les utiliser de façon involontaire. J’ai les mains trot hautes, je suis trop raide. :ph34r: Je fais juste quelques cercles. On change de main, c’est à nouveau mon tour. Cette fois j’enlève les éperons, je respire profondément, et je redemande le galop sur un cercle. Ma prof me dis de me concentrer uniquement sur l’accompagnement de l’allure. Je fermerai bien les yeux, mais il faut que je reste sur mon cercle… J’essaie de me détendre un peu, ça va un peu mieux mais je reste tendue. C’est ensuite de tour de la cavalière de Pablo. Une cavalière de la leçon suivante ouvre la porte du manège alors que Pablo était au galop. Le voilà qui comme la dernière fois, fais le même coup et part à fond à l’autre bout du manège. Cette fois c’est une chute de la cavalière. Je trouve qu’il fait de plus en plus le zouave, celui là. J’étais bien contente d’être sur le pépère de Farao.
Donc il faut que je me détende. Les cours c’est bien pour acquérir de la technique mais pour retrouver ma décontraction, rien de tel que la randonnée. Ça me manque, je dois prendre le temps de retourner en faire.