En temps que vendeuse occasionnelle (de mes produits chaque année et d'un adulte ou l'autre), je pense que cette loi n'est pas applicable au vivant. Je crois qu'un tribunal entendrait par conforme, en ce cas, utilisable dans la discipline pour laquelle il a été vendu, mais ne pourrait pas prononcer de jugement quant à l'évolution des capacités; surtout quand cela dépend de facteurs aussi difficiles à apprécier (le couple cheval-cavalier, ...)
Il est déjà appliqué maintenant en Belgique qu'un cheval acheté, par exemple, pour la balade (et vendu comme tel sur le papier de vente) et qui présenté une affection qui l'empêche d'être utilisable dans ce cadre peut être retourné au vendeur une fois l'incapacité constatée, et c'est là qu'il faut faire attention, "dans un délai raisonnable".
Je trouve qu'il faut respecter le travail de tout le monde, et je suis tout à fait pour les gens qui achètent des chevaux pas bien mis ou avec des problèmes solutionnables, les remettent en route et puis les revendent. C'est bien pour le cheval, qui pourra retrouver une vie active plutôt que de finir en pâtée pour chien ou en steak, dans le meilleur des cas et c'est bien pour les personnes qui cherchent des chevaux. Il faut que tout le monde mange, et c'est une manière comme une autre de gagner sa tartine.
Par contre, les arnaqueurs seront encore un peu plus traqués par cette loi-là ... ET c'est tout bien ! Bien qu'un marchand est toujours censé connaître les vices dont un cheval qu'il a vendu est atteint, c'est un professionnel, la notion de vice caché non détecté n'existe pas dans son chef.