Je crois bien que je n'ai pas contribué à ce chouette post :blush:
Donc on répare ...
La base : un pré d'1,3ha environ, séparé en :
- 3 parcelles d'herbage (quand il en reste :ange: parce qu'avec 3 chevaux, désormais, ça tient davantage de paddocks), dont 2 ont de vieux abris en bois et tôle (pas jolis, mais existants à notre arrivée ... ça dépanne).
- tout en haut du pré :
- 1 carrière de 40 x 20m
- 1 abri de 7 x 3,5 m, séparé en 2, l'une des 2 parties servant au stockage du foin
la dalle de l'abri, certes en très mauvais état, fait toute la largeur de l'abri
et dépasse de 3 ou 4 m devant l'abri. Cet abri est au fond du pré, à côté de la
carrière (donc franchement en retrait de la route) et on a fermé en petit
paddock, de façon à limiter les mouvements des chevaux si on le devait.
Cet abri pourrait facilement être utilisé en 2 grands boxes.
Voilà le "grand" abri :

On condamne indifféremment le devant du côté choisi pour le stockage de foin par une barre, dans laquelle j'enfile des palettes qui empêchent le gaspi de foin en jouant un peu le rôle de ratelier. Les chevaux ne peuvent pas mettre le pied dans les palettes, car le bas arrive à hauteur de canon.
La barre est fixée, mais amovible.
On peut reculer cette barre à mi-profondeur de l'abri et l'y refixer quand le stock de foin diminue. Cela donne alors une plus grande surface abritée pour les chevaux.

La séparation du milieu est faite de planches amovibles elles aussi (séparation modulable en hauteur, donc)
.
Les chevaux peuvent donc accéder au foin en libre-service soit par le devant de l'abri, soit de la moitié intérieure qui leur est ouverte.
Quand ils ont envie d'être tous les 3 sous l'abri, ils s'arrangent très bien pour être à 3 dans les 12 m2 de la partie de l'abri qui leur est ouverte :lol: . Et ils y mangent leur foin comme à un bar, côte à côte.
Collé à l'abri, sur le côté, il y a un très grand abreuvoir en béton alimenté par la gouttière de l'abri, ou bien par rechargé via une citerne de 1000 L amenée par tracteur en cas de sécheresse. Il se vidange par une trappe (ce qui permet de le nettoyer). Pour les autres parcelles, on se sert de la citerne de 1000 L qu'on dépose avec un bac à ses pieds dans la parcelle voulue.
Cette année, afin que les abords de l'abri ne soient plus boueux, on a fait rentrer du fraisat (granulat utilisé pourles routes, calibré, tout arrondi, donc ne blesse pas les pieds des chevaux). Ca draine bien à priori.
Je ne paille plus l'abri : je récupère le peu de foin piétiné ou bien trop poussiéreux des fins de round et ça fait office de litière isolante dans l'abri. Cela dit, je n'ai jamais vu aucun de nos chevaux couché dedans.
Voilà la carrière côté abri

La carrière part d'une surface qui avait été décaissée avant notre arrivée (et peut-être même drainée, vu que ça n'était jamais vraiment fouillant en usage de carrière herbeuse). Donc on s'est contentés d'y étaler du sable lavé pour en faire une vraie carrière. Elle a 1 an et tient plutôt bien jusqu'à maintenant.
L'avantage de ce système : très peu de manipulation du fourrage hormis le jour de la livraison. Libre-service du foin sans réel gachis de fourrage grâce aux séparations et palettes qui empêchent de le piétiner. Le foin trop réduit en poussière est recyclé en litière.
L'inconvénient : dans notre façon de nous organiser, le tracteur obligatoire pour ranger le foin, vu que l'abri est en haut du pré (aucun camion ne peut entre l'hiver sans s'embourber, sauf si c'est gelé) ainsi que pour transporter l'eau.