Tu poses aussi une bonne question :
Normalement, les chevaux participant à de tels concours devraient être "prêts de chez prêts, performants",
alors pourquoi les préparer ainsi durant l'échauffement ?
Je suis trop d'accord avec ça : les chevaux ne devraient pas subir un entraînement de dernière minute durant l'échauffement ! D'après moi, l'échauffement et la détente juste avant la compétition devraient rester un échauffement et une détente !!!
Je vais être honnête : quand je regarde le résultat pendant le show, ça me trouble de voir la fluidité et la précision, enfin bref ... je ne peux pas nier que le résultat est très beau ...
Le cheval est hyper soumis, ça se voit, mais c'est ce qui est demandé en même temps.
Mais je suis en plein bug quand je vois qu'effectivement, jusque pendant la détente, il met une pression vraiment démente au cheval (qui effectivement a forcément du métier) et corrige d'une façon qui, à moi (et beaucoup), semble disproportionnée par rapport aux "erreurs" de la jument, et ça me trouble encore plus, parce que je suis en quelque sorte bien obligée d'admettre qu'au final, ça fonctionne.
D'un côté, je comprends bien qu'à ce niveau de compét., le cavalier corrige la moindre erreur, même si c'est léger et invisible (il n'y a que celui qui est dessus qui peut sentir si ça résiste ou si ça n'est pas parfait, même si ce n'est pas visible de l'extérieur).
Je veux bien admettre aussi qu'avec les chevaux, ce n'est jamais linéaire, statique et qu'il faut sans cesse remettre au point, re-régler, que les chevaux les plus brillants ne sont sans doute pas toujours les plus faciles, qu'il sont potentiellement ceux qui s'engouffrent le plus dans la moindre brèche, la moindre négligence du cavalier et que ça oblige certainement ces cavaliers à être hyper exigeants à tous les instants, voire les pousser à exiger 130 % pour être sûrs d'obtenir 100 % pendant le show.
Mais je n'arrive pas à me faire à l'idée que ça passe par des corrections aussi fortes, aussi violentes comme sur le stop où la jument s'ouvre pendant la détente ni cet espèce de harcèlement en bouche permanent, qui n'est peut-être pas violent et douloureux en soi, mais mais incessant.
C'est juste le décalage entre le résultat et la façon de l'obtenir de ce type, aussi brillant soit-il, qui me retourne complètement le cerveau sur cette discipline. :ermm: