En tout tu progresses toujours et ça c'est bien.

Ah l'obstacle tout un art. Tu parles de ce que tu as fait mais pas comment tu l'as vecu. Je suis toujours stressée quand mon prof me dit on fait obstacle ce mot me resonne dans la tete pendant tout le long du pansage. Pourtant jamais tombé, à l'obstacle du moins.
En tout tu progresses toujours et ça c'est bien.
C'est assez étrange car en général dans la vie je stresses souvent, je me fait des films etc... mais tant que les sauts restent à 2 barres de haut (60 cm) et que j'ai un cheval contrôlable qui a de l'impulsion je stresse pas trop, en tout cas pas au point d'avoir une boule dans le ventre.

Je pose seulement 12 questions et je regarde longtemps ce que font les autres.
En revanche, quand il y a un oxer ou une croix là je stresses d'autant plus quand le cheval n'a pas suffisamment d'impulsion ou qu'il est difficilement cadençable. Mais pour les autres cas, ça va, car il faut dire que l'on saute presque à chaque séance mais quasiment jamais des parcours de plus de 3 obstacles, le plus souvent dans mon cours qu'un seul vertical. Et on nous mets pas de pression. En plus les exercices de détentes ainsi que les exercices de cadencement sont toujours pensés pour les obstacles qui viennent après.
Autrement dit quand on fait le petit parcours, on a auparavant déjà fait une partie du travail avant mais sans sauter. Et même les cavaliers les plus confirmés ne sautent pas souvent plus de 3 obstacles et seulement dans le dernier quart d'heure et pas à chaque fois un 90 cm. Et inversement les confirmés qui n'apprécient pas l'obstacle trouvent leur compte et zappent quand c'est trop haut pour eux.
J'ai l'impression que ça vient aussi de la pédagogie et de la façon de présenter cela: en faire souvent mais pas des énormes. Ce qui fait qu'on n'est pas stressé ou seulement un petit peu: pas au point que cela raisonne dans notre tête au pansage. Moi qui fait de l'équitation depuis pas longtemps c'est clair que, rien qu'en voyant des parcours compliqués installés à demeure dans certains manège que j'ai vu, ça me stresse surtout que ces centres font de la compétition un des axes majeurs de leur développement visiblement. Mais il ne faut pas oublier que le centre dans lequel je vais est un centre de tourisme équestre, que qui correspond à ma façon de voir le saut comme un moyen pour progresser à cheval et non une fin en soi.
Il faut dire qu'on ne "bouffe" pas de l'obstacle: c'est souvent que le dernier quart d'heure.
Peut-être que quand je devrais sauter plus haut que 60 cm je changerais d'avis sur les sauts si je stresse à chaque fois, d'autant que la prise d'appel du cheval est plus importante et le risque de passer par la fenêtre accru. ça me parait pas inaccessible mais on va voir comment je vais gérer cela. L'idéal est que le premier se passe bien pour comprendre les autres.