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Tequila

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tequila:
                    En fait, la première fois qu'elle est venue, on l'a préparé à deux, je l'ai longé à une main, et elle à l'autre. Amiral était chaud comme à son habitude, plus lent à répondre aux ordres, mais ça c'est plutôt bien passé. La fois suivante, on l'a aussi préparé à deux, et je l'ai regardée le monter. J'étais là tout le temps. Mais tu as peut être raison, il aurait peut être fallut le longer alors qu'elle était sur son dos... en fait, je crois que je ne voulais pas qu'elle pense que je n'avais pas confiance en elle. Mais bon, elle n'a pas tenu à revenir, et je dois dire que je n'étais pas très chaude pour qu'elle revienne non plus. Après un an de collaboration exclusive, Amiral et moi on est réglés tous les deux l'un à l'autre, et ça m'a fait un pincement au coeur de le voir stresser avec quelqu'un d'autre sur le dos au point de la mettre par terre. Je ne reconnaissais pas mon cheval. Avec cette expérience, je me dis que quand je pourrais remonter, je préfère avoir à confier Amiral (si nécessaire) à un cavalier "pro" qui saura le remettre à mes ordres sans stress plutôt que de le confier maintenant à quelqu'un qui le mettra aux siens. Je ne sais pas si c'est très clair ce que je raconte...                    

PetitGalop:
                    oui, c'est clair et très compréhensible, ce que tu racontes...
L'idéal serait de trouver quelqu'un avec qui le courant passe pour toi et Amiral... que ce soit une sorte de relation d'amitié à trois... mais ça a l'air dur...
Pour te rassurer encore un peu : ma monitrice a laissé son cheval au pré, sans le monter, pendant toute sa grossesse et les 2 ou 3 mois suivant l'accouchement... elle le longeait seulement...
Le jour où elle a décidé de remonter dessus, comme il avait pour habitude d'être chiant au pansage et surtout au sanglage, elle avait décidé de le longer 1/2 heure s'il bronchait quand elle le sellerait... ben il a pas bougé... elle est montée direct (ça faisait pas loin de 12 mois qu'il avait eu personne sur le dos), et son cheval a été adorable...
T'en fais pas, ça sera pareil pour Amiral ;-)                    

Kaliga:
                    Coucou j'intervient dans la conversation  :-D
Moi aussi j'ai eu la chance de travailler une jument assez chaude lors d'une grossesse d'une amie voilà pourquoi je me mele de la conversation  :shock:

Mon amie avait mis sa jument au prè et trouvait dommage qu'elle ne bosse pas beaucoup. Elle me l'a donc confiée et elle et moi nous nous sommes super bien entendues. C'est une jument avec une très forte personnalité. Il lui fallait un cavalier avec du caractère mais beaucoup de douceur.
En fait je pense que le cheval ressent tout et il se peut que lors de l'essai ce coquin d'Amiral a senti une pointe de stress et du coup lui aussi a été contrarié.
Je pense qu'en bossant a pied un cheval cela ne posera aucun problème au moment de le remonter  :smile:


Kaliga                    

bérengère:
                    il est vrai qu'il est dur de travailler un cheval d'un propriétaire car il faut trouver les bouton !et c'est pas si facile ke ça!
moi aussi j'ai eu la chance d'aider une future maman en montant son anglo arabe! et ça c'est tré bien passé car dés que je le montais elle etait a mes cotés et me donnais des conseil car personne ne connait mieux son cheval que son propriétaire! et je sais que ça fait mal lorsque l'on voit son cheval entre les mains d'une autre personne qui ne le connait pas ou qui le connait mal.
En tout cas je pense ke le travail ne peut lui faire le plus grand bien et cela tout en renforcant vos liens
bérengère                    

tequila:
                    C'était peut être surtout cela le problème; monter un cheval de propriètaire, en extérieur, c'est différent que de monter un cheval de club, même si c'est en concours et même s'il a du gaz. J'aurais sans doute du lui donner plus de conseils... et elle plus m'écouter! Point de vue stress, c'est vrai que le PS en tient quand même une couche... mais il est tellement gentil quand il veut l'Amiral!
Je crois aussi que le travail à pied va forcèment renforcer nos liens, et le rendre moins nerveux monté. Je voudrais arriver à canaliser son énergie en toutes circonstances... qu'il comprenne que cela ne sert à rien de "chauffer". Récemment je lui ai fait sauter un croisillon, en longe. Il a commencé par chauffer, sauter bien au dessus au grand galop, avant de réaliser au bout de quelques minutes que ce n'était pas ce que je demandais. Ensuite il m'écoute, et saute au petit trot, au pas, voire même de l'arrêt si je lui demande. L'idée du travail à pied, c'est aussi qu'il en vienne à m'écouter de plus en plus vite au fil du temps...
Vous travaillez beaucoup vos chevaux à pied?                    

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